Chaque année plus de 355 000 nouveaux cas de cancer sont référencés. Les femmes comme les hommes sont touchés par ce fléau. La gravité du cancer est souvent lié au dépistage tardif. Les organismes publiques reconnaissent, aujourd’hui l’intérêt de la Sophrologie comme soin de support pour les malades du cancer.
La sophrologie figurait au programme du Plan Cancer (2014-2019) du ministère des Solidarités et de la Santé. Elle était notamment recommandée dans ce processus de suivi global avec une position phare parmi les soins de support, notamment en raison du rôle qu’elle peut avoir dans l’amélioration de l’accompagnement des patients.
Pouvant être réalisée pendant et après les séances de chimiothérapie ou de radiothérapie, la sophrologie s’inscrit tel un soutien dans l’accompagnement de la maladie.
La sophrologie prend en charge toutes les phases de l’accompagnement de cette pathologie redoutable qu’est le cancer, le diagnostic et ses conséquences et les troubles de l’après-cancer (rémission/retour au travail/récidive), cette spécialisation forme aussi à l’adaptation des techniques sophrologiques appropriées, l’accompagnement des troubles liés aux cancers et l’accompagnement des enfants malades.
En parallèle des traitements de la médecine conventionnelle, la sophrologie permet à la personne malade de se libérer de ses appréhensions. Sa pratique lui permet de se rendre à ses séances de soins dans un état d’esprit plus serein. La méthode la prépare également mentalement à ses rendez-vous médicaux. Elle offre à l’individu une certaine prise de recul.
En complément du médecin, le sophrologue accompagne les personnes malades du cancer et souffrant parfois de pensées négatives. En mobilisant l’ensemble des ressources de l’individu, la pratique offre de développer son propre pouvoir de guérison. Elle permet aussi à la personne de réduire sa fatigue face aux différents protocoles médicaux et lui redonne optimisme et énergie pour mener son combat face à la maladie.
La sophrologie a pour objectif de diminuer l’influence psychique et le déséquilibre émotionnel qu'entraîne l’annonce de cette maladie grave en particulier.